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Contributions

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Un territoire avec des mots

Poète, dramaturge, prosateur: j’ai choisi le prosateur. Limitation arbitraire, car il n’y a pas deux, ni trois Crickillon. Comme tout écrivain authentique, celui-ci marque son territoire avec des mots, le conquiert texte après texte. Tantôt la forme est poétique, tantôt prosaïque, souvent l’un et l’autre, mais le territoire est toujours fondamentalement le même.

Jean Muno

Jacques Crickillon

pour

L’œil écoute

La célèbre formule de Paul Claudel, “L’œil écoute”, s’accorde tout à fait à l’écriture poétique de Jacques Crickillon. Elle désigne l’incessant passage, dans ses livres, du visible au lisible, du voir à l’entendre. Lien étroit et dynamique entre deux mondes que la tradition logocentrique a opposés, depuis Platon et même les présocratiques, celui du donné, de l’épaisseur sensible et celui de la parole comme lieu de l’Être, de la Vérité.

André Miguel

Jacques Crickillon

pour

Danser entre les barreaux

Un chapitre de l’essai entamé par Julien-Paul Remy sur le théâtre de Jacques De Decker.

Julien-Paul Remy

Jacques De Decker

pour

DON, la face cachée d’Henri Vernes

D’aussi loin que je me souvienne, je me suis toujours bien entendu avec Henri Vernes. N’ayant pratiquement lu aucun de ses romans, les choses paraissaient pourtant mal engagées. Mais, paradoxalement, c’est, je pense, ce qui nous a rapprochés. Enfin quelqu’un qui n’allait pas lui rabâcher les oreilles avec “l’aventurier”!

André Taymans

Henri Vernes

pour

À Marcel Moreau, que j’ai perdu

Je me sens, mon ange, de ces tendresses brûlantes, mais pures, cette même ivresse qui, gamine, me liait à ton Verbe. Soixante ans d’écart. De proximité.

Paloma Hermine Hidalgo

Marcel Moreau

pour

Il a deux langues…

Il a deux langues, au moins. Lui imposerait-on, comme à moi enfant, de n’en garder qu’une? Non. D’ailleurs une telle injonction peut mener à une passionnante polyglossie — j’en sais quelque chose. De toute façon, Rio cultivera la langue de la poésie.

Rose-Marie François

Rio Di Maria

pour

Feu sacré

C’est l’été 2005. Il est le premier, après mes stages dans l’édition, à répondre à la candidature spontanée que j’envoie sous nos belges latitudes — mais tous azimuts — dans le petit – mais encore assez foisonnant — monde dit du livre. Je marche dans Coxyde lorsque je reçois son appel. Rendez-vous est pris au Métropole — café mythique dans lequel petit provincial aimanté par Paris je n’ai jamais mis un pied.

Rémi Bertrand

Jacques De Decker

pour

Le plat pays de Jacques

C’est peu dire que Jacques m’avait encouragé: il m’avait immédiatement proposé de créer au sein de cette maison une collection de traductions d’œuvres littéraires flamandes: “Le Plat pays”.

André Versaille

Jacques De Decker

pour

Franck

J’ai connu Franck il y a un bail. Il me semble qu’il a toujours été le même, dans les grandes lignes, drôle et désabusé, tendre et acerbe, égocentré et attentif aux autres, il aimait prendre la mer, cet élément calme et hostile: un paradoxe sous cheveux blancs.

Sylvie Dazy

Franck Balandier

pour

Pour Werner

Les mots de Werner Lambersy… Ils sont venus à moi par l’entremise de mon ami Otto Ganz, poète des brumes et de l’inaudible… Sait-il que la poésie de Werner a défriché un sentier dans mon imaginaire? J’aurais du mal à rendre hommage à Werner sans l’associer à Otto… Leurs univers partent du même souffle, de la même attention au vivant… du moins, c’est ainsi que leur poésie arrive en moi…

Anne Guilbault

Werner Lambersy

pour
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