Souvenirs vécus
Gilles Blumenkranz-Onimus
Pour
Michel Host
Ce ne sont que des souvenirs de choses et faits avec Yves-Michel.
J’ai connu Yves-Michel grâce à ma mère, qui a connu sa femme, Danièle Blanchelande, lors d’une soutenance de thèse sur l’Art des femmes. Ma mère a été touchée par une œuvre nommée « le drap de la naissance » et une grande amitié s’est liée entre Danièle et ma mère, qui allaient ensemble visiter des expositions. Et lors de la sortie du beaujolais nouveau, elles allaient ensemble au restaurant et prenaient un verre de ce vin qu’Yves, amateur de bons vins, n’appréciait pas du tout.
Au moins deux fois par an, nous nous rendions à leur domicile dans une des tours du treizième arrondissement. Yves nous recevait très gentiment à l’apéritif. Sachant que je ne bois pas d’alcool, il y avait toujours pour moi une boisson sans alcool. Il demandait toujours très gentiment comment on allait, s’intéressait toujours à savoir le travail que l’on faisait et posait très souvent des questions.
Je me rappelle une fois, alors qu’il nous accompagnait, ma mère et moi, jusqu’à l’arrêt du bus, il avait toujours dans sa poche des miettes de pain pour donner aux oiseaux. Il aimait beaucoup les chats. Ils en avaient trois et tous les soirs il faisait sortir les chats pour leur permettre de se dégourdir les pattes.
Il nous avait invité ma mère et moi à participer à un atelier d’écriture qu’il animait. Il n’a jamais été oisif, toujours en activité avec toujours plein de projets dans la tête.
Une fois, on a été invités dans leur maison de campagne, il est venu nous chercher à la gare et nous a conduits pour nous faire visiter la région.
Sachant que je préparais un examen d’informatique, il m’avait demandé de venir avec mes documents pour travailler. À la fin d’un petit déjeuner, c’est Yves qui m’a dit : « Allez, Gilles, on va travailler ensemble ». En 2006 il m’a aidé au moins à deux reprises pour préparer cet examen dans la partie orale, en prenant à chaque fois au moins une heure de son temps pour me faire passer un oral blanc. Il m’a aidé dans la manière de parler comme à un public. Il m’a dit : « Je ne connais rien à l’informatique, tu peux me dire ce que tu veux, je ne t’aiderai pas sur le contenu mais sur la forme. »
Yves a été quelqu’un de très chaleureux, toujours prêt à aider, avec beaucoup d’humour, une très grande patience et une grande gentillesse.
Merci à Yves-Michel pour son aide et sa patience.