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Contributions

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Un garçon impressionnable

Le dernier des grands écrivains français était belge. L’ancien mauvais élève, soutien de veuve à 15 ans, dans le Borinage, là où van Gogh fraternisa avec les mineurs, gardera aux yeux et au cœur, dans le tellurisme grondant de son œuvre, l’espèce de damnation fière de l’horizon noir et des puits de mine.

Nicolas Rozier

Marcel Moreau

pour

Pour Michel Host

Il m’apparut par son livre Valet de Nuit. Prix Goncourt 1986. Je venais d’écrire mon premier roman. J’entrais dans le monde littéraire. Ce fut le premier Goncourt que je lus. C’est pourquoi il est gravé dans ma mémoire.

Pascale de Trazegnies

Michel Host

pour

Rio Di Maria

J’ai fait la connaissance de Rio au début des années 90 à Ombret, où Mimy Kinet m’avait emmenée pour une soirée lecture. Je pense que c’était André Doms qui présentait un recueil d’un poète que je ne connaissais pas. J’étais impressionné par l’assistance: les deux Francis, Tessa et Chenot, surtout “le Chenot” avec son allure de bûcheron bougon. Et puis au milieu du grenier, devant la scène, un homme aux cheveux noirs, un cigarillo vissé entre les lèvres, Rio Di Maria, occupé à filmer la séance.

Claude Donnay

Rio Di Maria

pour

Rio Di Maria, l’insoumission en poésie

Poète de foudre et de source, aux cauchemars éblouissants, cousins des versions “mescaliennes” d’Henri Michaux. D’autres voisinages mêlés: entre Magritte, Jérôme Bosch et Kaspar David Friedrich, Rio di Maria peint à grandes lampées ou petites touches d’images psychédéliques ou fantastiques mâtinées de lyrisme, images catapultées à peine nées par leurs suivantes. Car le poète choisit l’image avant le sens, tout en conservant une trace fossile de ce dernier. Il fait ainsi de la poésie à la fois une école de porosité entre les mondes et une subversion de l’ordre du langage. Écrire devient alors une affaire de devenir et touche en conséquence, quasiment par définition, à l’inachevé(“il neige notes inachevées/sur le chemin d’éternelles paroles”).

Jean-Louis Bernard

Rio Di Maria

pour

Cet arbre qui cache la forêt

Par le pays de l’enfance et sa mémoire enracinée, la terre d’Ardenne et ses images matricielles — la pierre et le feu, l’ardoise et le schiste, l’arbre et la forêt, le sang et le miel — mais aussi l’appel du large, l’espace en son possible écart — Baudelaire, Rimbaud; par le temps profond, les flux et reflux de la vie entre révolte et désespérance; par le silence, condition d’une émergence de la parole et du dialogue avec soi-même et avec l’autre, voici comment approcher l’œuvre riche et forte d’un poète qui fut souvent cachée derrière l’arbre visible d’une grande humilité et d’une fondamentale pudeur d’âme.

Eric Brogniet

Francis Chenot

pour

Des interférences temporelles

Heureuse initiative due à Yves di Manno, directeur de la collection, et Philippe Mikriammos, préfacier, qui nous permet de prendre aujourd’hui la mesure de l’importance de l’œuvre de Daniel Fano: préparée avec l’auteur de son vivant, cette édition, publiée en janvier 2024 dans la collection Poésie/Flammarion, Papier pelure: 1969-1999, couvre trois décennies de création poétique.

Eric Brogniet

Daniel Fano

pour

Lancement du « cycle de la nuit »

Vernissage de l’exposition des peintures de Jacques Crickillon et lancement du “Cycle de la Nuit” aux éditions L’Arbre à Paroles, Maison de la Poésie d’Amay, samedi 27 janvier 2024.

Eric Brogniet

Jacques Crickillon

pour

Il aura fallu un rêve

J’ai rêvé de vous cette nuit. Ce n’est pas la première fois que vous apparaissez dans des songes nocturnes traversés de visiteurs variés, amis, famille, comédiens, auteurs, parfaits inconnus, masculins, féminins, non genrés, vivants ou disparus…

Véronique Biefnot

Jacques De Decker

pour

Théâtre et écriture radiophonique chez Jacques Crickillon: Sommeil blanc, Le Cobra noir, Avec Ramses, critique de la tyrannie et crise existentielle

Jacques Crickillon a écrit plusieurs textes pour le théâtre et des pièces radiophoniques. Deux textes radiophoniques ont été diffusés par la RTBF en 1981, dans une réalisation et mise en ondes de Thierry Genicot: Sommeil blanc, Le Cobra noir; en 1984

Thierry Genicot et Eric Brogniet

Jacques Crickillon

pour

Crickillon “mythologue”

Ne répétons pas ce qui a déjà été tant de fois dit et redit sur la poésie de Jacques Crickillon. J’ai moi-même, suivant sa carrière pas à pas, à chaque nouveau recueil souligné ces faits que tout lecteur attentif sait désormais: Crickillon a façonné et continue d’agencer un univers poétique original, loin des courants les plus actifs aujourd’hui dans le domaine français, mais au même très haut niveau que les meilleurs représentants de ces courants.

Jacques Gérard Linze

Jacques Crickillon

pour
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